Les Canadiens atteints d'un cancer du poumon ont difficilement accès aux nouveaux essais et traiteme

TORONTO, 15 juillet 2011 /CNW/ - Selon Cancer pulmonaire Canada, tous les Canadiens atteints de cette maladie potentiellement mortelle devraient avoir accès aux essais moléculaires.

Comme c’est le cas pour le cancer du sein, les essais moléculaires font partie des procédures standards utilisés pour le cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé et sont importants pour la sélection du meilleur traitement.

Le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) est une protéine qui joue un rôle important dans l’apparition et l’évolution du cancer du poumon. On observe souvent des mutations dans le gène de l’EGFR chez les personnes atteintes de cancer du poumon qui n’ont jamais fumé. Les patients qui présentent des mutations de l’EGFR répondent très bien au traitement par des inhibiteurs de tyrosine kinases de l'EGFR (TKI), qui produit de meilleurs résultats que la chimiothérapie classique comme traitement initial du cancer du poumon de stade avancé. Six études menées auprès de quelque 1 000 patients atteints d’un cancer du poumon présentant des mutations de l’EGFR ont démontré clairement qu’un traitement initial par des TKI de l’EGFR offre une réduction supérieure de la taille de la tumeur, un ralentissement plus important de l’évolution du cancer et une meilleure qualité de vie, et qu’il provoque moins d’effets indésirables que la chimiothérapie classique dans les cas de cancer du poumon de stade avancé.

Depuis 2009, les essais et traitements moléculaires sont des procédures standards utilisées à l’échelle mondiale pour traiter les patients atteints d’un cancer du poumon de stade avancé. Santé Canada a approuvé le traitement moléculaire du cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé en 2010 par un médicament appelé géfitinib (IressaMC, Astra Zeneca). Cependant, seule la Colombie-Britannique a approuvé le financement des essais moléculaires systématiques et de l’emploi des TKI de l’EGFR comme traitement initial de patients atteints d’un cancer du poumon présentant des mutations de l’EGFR.

Les essais et traitements qui améliorent sensiblement la qualité de vie et l’évolution du cancer devraient être offerts à tous les Canadiens.